Pour voyager, j’ai trois vélos différents : Un vélo de touring, une vélo de trekking et un vélo pliant.
Au départ, j’avais plutôt tendance à considérer qu’un vélo… c’est un vélo mais au fil des kilomètres, j’ai compris qu’un vélo adapté permet beaucoup plus de possibilités.
Donc, actuellement, j’en ai trois… En attendant d’en avoir plus 🙂
VELO DE TOURING
Il s’agit d’un vélo avec des grandes roues (28 ») de solides jantes à 36 rayons, un guidon de course (mais il y a d’autres possibilités), un dérailleur de 27 vitesses, 2 portes bagages (avant et arrière) solides …. et bien d’autres équipements qui permettent de voyager à l’aise.
Celui que j’ai actuellement est un DAWES GALAXY. C’est un modèle assez simple, de conception ancienne, mais increvable. J’ai déjà parcouru près de 60 000 km avec ce vélo sans rencontrer de trop gros problèmes…. Excepté le cadre qui s’est cassé en deux mais comme il est en acier, la réparation n’a pas posé de difficultés.
L’avantage de ce vélo est avant tout de pouvoir faire un (très) grand nombre de kilomètres en dépensant un peu moins d’énergie qu’avec la plupart des autres modèles. Si son terrain de prédilection est l’asphalte, il s’en sort bien sur les pistes du moment qu’il n’y ait pas trop de cailloux.
La grosse majorité des voyageurs à vélo que j’ai croisé aux États-Unis avaient un vélo de ce type. Je crois aussi que c’est le vélo le plus adapté pour la majorité des candidats au voyage.
Ce vélo est aussi à l’aise sur les petites routes de Corse, dans les grands cols de Colorado et même sur les pistes d’Uruguay. Beaucoup de possibilités, donc…
Un seul défaut : Les rayons ont la mauvaise habitude de casser un peu trop souvent mais c’est une panne facile à réparer.
VELO DE TREKKING
Avec des roues de VTT (26 ») et un cadre en acier presque indestructible, le vélo de trekking est une bête de somme capable d’affronter les pistes les plus défoncées. Il passe partout mais il avance beaucoup moins vite que le vélo de touring malgré qu’il dispose également de 27 vitesses.
La solidité de ce vélo est un gage de sécurité… Vous avez toutes les chances d’arriver à bon port sans soucis techniques. Par rapport au vélo de touring, cette sécurité se fait au détriment du plaisir de rouler. Il faut donc faire un choix.
Certains diront que l’intérêt de ce vélo est d’avoir une taille de roue disponible partout dans le monde.
Bref, c’est un vélo pour voyager loin, longtemps et sur des routes de (très) mauvaises qualités. Les régions incroyables qu’il est possible d’atteindre compensent largement son manque de souplesse et de confort.
Mon vélo de trekking est DA SILVA. Il a déjà près de 20 000 km au compteur notamment sur les sentiers escarpés des Montagnes Rocheuses et les pistes caillouteuses des Andes. Je viens de le remplacer par un Fahrradmanufaktur TX-400.
VELO PLIANT
Si l’on m’avait dit, il y a peu de temps encore, que je roulerais sur un vélo pliant et que j’aurais beaucoup de plaisir à l’utiliser, je ne l’aurais pas cru.
L’avantage de ce vélo est qu’il permet d’aborder le voyage d’une manière tout à fait différente des deux vélos précédents. Le transport dans le train ou l’avion, l’arrivée dans un hôtel et bien d’autres petits détails qui sont souvent un problème avec un vélo classique se résolvent tout seul.
En voyage, avec un vélo classique, j’ai un peu tendance à éviter les grandes villes. Avec le vélo pliant, c’est l’inverse. La ville est son terrain de jeu favori.
Bref, une autre manière de voyager pour découvrir facilement de nouveaux horizons pas nécessairement si lointains.
Mon vélo pliant est un BROMPTON à 6 vitesses.